13 Feb 2025
DAZN, le roi autoproclamé du streaming sportif, a décidé de faire un petit tour de magie en ne versant que la moitié de la quatrième échéance due en février, soit 35 millions d'euros, avant de se frotter les mains avec le reste qu'il a soigneusement placé sous séquestre. Une belle tactique de pression, comme un poker menteur, destinée à renégocier les termes de son contrat déjà contesté.
Avec un objectif un brin ambitieux de 1,5 million d'abonnés d'ici décembre 2025, DAZN se retrouve cependant avec seulement 500 000 abonnés à la table. Cette disparité criante active une clause de résiliation qui pourrait faire trembler même les plus coriaces. Le diffuseur blâme la LFP et les clubs pour rôles insuffisants dans la lutte contre le piratage et le manque de soutien à la création de contenu, deux problèmes qui, pour DAZN, ressemblent à des ballons de baudruche crevés.
En réponse à cette escarmouche, la LFP a dégainé ses armes juridiques en assignant DAZN en référé devant le tribunal de commerce de Paris. L'objectif ? Obtenir le paiement du solde d'ici le 14 février 2025. Une manœuvre d'urgence pour tenter de résoudre ce litige financier avant qu'il ne prenne des proportions dignes d'un soap-opéra dramatique.
De nombreux clubs de Ligue 1, tels des marins naviguant en eaux troubles, dépendent de manière critique des revenus des droits TV. Certains d'entre eux voient jusqu'à 60% de leur budget alimenté par ces sources, rendant le non-paiement de DAZN presque apocalyptique pour leur stabilité financière. Un naufrage économique en perspective.
DAZN, en quête de renégociation des termes de son contrat, accuse la LFP et les clubs de manque de loyauté, comme si le football était une partie de Monopoly où les règles changent à chaque tour. Ce retournement pourrait entraîner une évaluation des relations ou même une quête d'un nouveau diffuseur, avec des rumeurs sur Canal+ prêt à prendre la relève si l'accord actuel devait sombrer.
Vincent Labrune, le président de la LFP, a convoqué un conseil d'administration extraordinaire pour discuter de cette "situation malheureusement urgente". Les clubs français, déjà au bord de la crise de nerfs face à leurs finances, craignent une aggravation de la situation. Rappelons que l'accord initial de 400 millions d'euros par saison avec DAZN ressemblait déjà à un fromage moisi cet été.
Si DAZN vient à se retirer, la recherche d'un nouveau diffuseur pourrait s'apparenter à une chasse aux fantômes, d'autant plus que les conditions du marché actuel invitent à l'humilité. En somme, le football français, pris dans cette tempête médiatique, se demande s'il trouvera un refuge ou s'il devra braver les éléments. Ça pourrait devenir un véritable feuilleton à rebondissements !
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Supporter inconditionnel de l’Olympique de Marseille depuis toujours, je vis et respire football au rythme de l’OM. Suivi du mercato, analyses tactiques, décryptage des performances et réactions à chaud, je partage avec vous toute l’actualité du club phocéen avec passion et objectivité. Que ce soit au Vélodrome ou à travers les coulisses du club, je m’efforce de vous tenir informés des moindres mouvements qui font vibrer la cité olympienne. Ensemble, vivons la ferveur marseillaise !