25 Feb 2025
Dans le grand théâtre du football, la suspension de Medhi Benatia, le maestro du football à l’Olympique de Marseille, constitue un acte de mise en scène dramatique pour les supporters marseillais. Ce dernier a été condamné à trois mois de purgatoire après un accrochage avec l’arbitre Jérémy Stinat lors d'un match contre Lille. Pablo Longoria, le président de l’OM, a poussé un cri du cœur, qualifiant cette décision de sévère et de foncièrement injuste.
Longoria, tel un capitaine de navire en pleine tempête, a déclaré que cela illustre les tempêtes cachées derrière la VAR, dénonçant le manque d'écho des autorités du football. Il a plaidé pour une navigation plus transparente à travers les eaux troubles des décisions arbitrales.
Avec un brin de sarcasme, Longoria n'a pas manqué de souligner l’ "intelligence émotionnelle" du choix de Jérémy Stinat pour officier durant le match de l’AJ Auxerre et de l'OM, frisant le comique avec l'absurdité de revêtir le même costume après un précédent fiasco impliquant Benatia. En somme, une recette qui frôle l’absurde.
Il a argumenté que cette nomination manquait cruellement de bon sens, formulant ainsi une critique acerbe sur la transparence et la clarté au sein de l’arbitrage français.
Malgré ses diatribes, **Longoria** n'échappe pas à la vigilance de la commission disciplinaire de la LFP, qui se prépare à examiner ses commentaires sous un microscope. Tels les nuages sombres des erreurs répétées, le président marseillais semble s'approcher d’un front orageux.
Les frustrations vont grandissantes au sein du club, alimentées par des lettres restées lettre morte envoyées aux autorités, tel un appel à l'aide noyé dans l'indifférence.
La débâcle de l'OM, perdant contre Auxerre 3-0, a été l’apothéose d’une série de disputes. Le malheureux Derek Cornelius a vu rouge, ruinant les espoirs de rédemption de l'équipe. Une défaite qui a sonné comme une symphonie désaccordée.
Après le match, Longoria n'a pas mâché ses mots, prétendant que les arbitres français étaient gangrenés par la "corruption". La menace de quitter la Ligue 1 pour la Super League est sur toutes les lèvres, comme un chant de sirène attirant le navire en perdition. "C'est de la corruption. Tout a été orchestré. C'est planifié, c'est truqué," a-t-il déclaré, tel un héros tragique face à un complot.
Tel un chef d'orchestre exaspéré, l'entraîneur Roberto De Zerbi a exprimé son désarroi, annonçant qu'il ne remettrait plus les pieds sur les bancs de touche français. "Il y a un problème dans le championnat français," a-t-il lâché, en offrant un regard acéré sur l'arbitrage du match. "Scandaleux" était son mot d'ordre pour dénoncer l'incompétence présumée.
Philippe Diallo, le président de la FFF, n'a pas tardé à condamner les propos de Longoria, les qualifiant de "graves, inadmissibles et inacceptables". De leur côté, les arbitres français, via le syndicat SAFE, ont prévu de faire entendre leur mécontentement avec une plainte pour diffamation ; un coup de feu prêt à retentir dans la tempête.
Les accusations fusent, et l’OM est au centre d'une bataille médiatique où les tensions s’exacerbent. La tentation d’une fuite vers la Super League devient de plus en plus tangible, renforçant l'idée que cette crise ne fait que commencer. Longoria et l'OM doivent naviguer dans cette mer agitée, tout en espérant atteindre le port de solutions, avant que le navire ne prenne l’eau.
Écrit par
Supporter inconditionnel de l’Olympique de Marseille depuis toujours, je vis et respire football au rythme de l’OM. Suivi du mercato, analyses tactiques, décryptage des performances et réactions à chaud, je partage avec vous toute l’actualité du club phocéen avec passion et objectivité. Que ce soit au Vélodrome ou à travers les coulisses du club, je m’efforce de vous tenir informés des moindres mouvements qui font vibrer la cité olympienne. Ensemble, vivons la ferveur marseillaise !
