18 Aug 2025
À l’Olympique de Marseille, la défaite face au Stade Rennais, tel un orage dans un ciel déjà nuageux, a propulsé la tension à des sommets vertigineux. Une altercation dans le vestiaire entre Adrien Rabiot et Jonathan Rowe s’est transformée en spectacle médiatique, alimentant les critiques et les débats comme une tempête de neige dans un printemps ensoleillé.
À la suite de cet incident, de nombreux supporters marseillais ont pointé du doigt les médias, les accusant d’être les pyromanes de cette situation déjà explosive. Une réaction qui n’a pas manqué de faire grincer les dents de Daniel Riolo, emblème du journalisme sportif français, qui a dégainé sa plume sur les réseaux sociaux tel un chevalier des temps modernes.
Sur X, Riolo a rétorqué sans détour : « Non non stop avec ça… Les médias racontent ce qui se passe. Il n’y a pas d’huile (sur le feu) et on n’y peut rien si l’OM en permanence se chauffe tout seul. Stop avec le blabla des médias qui sont responsables dès que quelqu’un à l’OM fait un pet foireux ». Avec cette déclaration, il a remis les pendules à l’heure, rappelant que le rôle des médias est d'informer, et non de souffler sur les braises d’une polémique trop souvent mal appréciée.
Cette polémique résonne comme un écho d’une pression constante qui entoure le club phocéen. Dans la cité marseillaise, chaque incident prend des proportions kafkaïennes, hypothéquant la tranquillité des supporters. Une altercation similaire dans des clubs comme Angers, Rennes, ou Monaco aurait sans doute fait moins de vagues, illustrant ainsi la singularité de l’environnement marseillais, où un simple couac peut déclencher un séisme.
Sportivement parlant, la défaite contre Rennes (0-1) a mis en lumière les lacunes d’une équipe de Roberto De Zerbi, qui a pourtant évolué en supériorité numérique pendant une heure. Les performances de plusieurs cadres, dont Jonathan Rowe, Adrien Rabiot, Geoffrey Kondogbia, Pierre-Emile Hojbjerg et Amine Gouiri, ont été aussi critiquées que celles d’un acteur dont le talent n’est plus à prouver, mais qui oublie encore son texte sur scène.
Au chapitre des statistiques, l’OM affiche un palmarès inquiétant : une seule victoire lors des cinq derniers matchs officiels. L’attaque semble être frappée par une panne d’inspiration tandis que la défense est aussi solide qu'un château de sable face aux vagues. Roberto De Zerbi, arrivé cet été, peine à dénicher la formule magique pour conjurer le sort, alors que la pression populaire demeure aussi palpable qu’un match de Ligue des champions à domicile.
Dans ce climat électrique, la moindre étincelle peut embraser le club, et les médias, souvent désignés comme boucs émissaires, ne font que refléter la réalité d’une entité où passion et tension dansent un tango désenchanté. Le drame à Marseille ne fait que commencer, et il se pourrait bien que l’auteur de cette pièce soit lui-même son héro. À suivre…
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Supporter inconditionnel de l’Olympique de Marseille depuis toujours, je vis et respire football au rythme de l’OM. Suivi du mercato, analyses tactiques, décryptage des performances et réactions à chaud, je partage avec vous toute l’actualité du club phocéen avec passion et objectivité. Que ce soit au Vélodrome ou à travers les coulisses du club, je m’efforce de vous tenir informés des moindres mouvements qui font vibrer la cité olympienne. Ensemble, vivons la ferveur marseillaise !