16 Aug 2025
Après une soirée aussi électrique que la foudre sur le Roazhon Park, Habib Beye a fait rugir de fierté le cœur des supporters rennais, célébrant une victoire renversante contre l'Olympique de Marseille. Réduits à dix après seulement une trentaine de minutes, les Rennais ont tissé une toile de solidarité et d'abnégation, s'offrant un but salvateur de Ludovic Blas dans les derniers instants, comme une pièce de théâtre dont le dénouement surprend le public.
Devant un parterre de journalistes, le maestro sénégalais a inséré une note de fierté dans son discours, déclarant : « Je suis au-dessus du nuage de mes garçons et du groupe. Quand on se retrouve en infériorité numérique aussi tôt contre une équipe comme l’OM, il faut beaucoup d’abnégation et une organisation sans faille pour espérer quoi que ce soit. » Une phrase digne de l'épopée héroïque d'une bande de gladiateurs modernes.
Cette prouesse collective prend une dimension encore plus grandiose, à l’ombre des nouveaux éléments qui composent l'effectif rennais, notamment un certain Valentin Rongier, fraîchement débarqué de son vaisseau amiral marseillais.
Intronisé capitaine pour ce match à haute teneur émotive – une sorte de duel de petits rois face à son ancien club – Rongier (30 ans), fort de son expérience impressionnante avec Nantes et Marseille, a su se glisser aisément dans le vestiaire breton. Beye a été clair : l'influence de ce milieu relayeur a été cruciale dans la préparation tactique et mentale du match : « L’apport spécifique de Valentin nous a permis d'aborder ce rendez-vous avec une sérénité digne d'un sage. Sa connaissance des Marseillais et sa capacité à insuffler des clés psychologiques ont été précieuses pour tout le groupe. »
Sur le terrain, Rongier a brillé tel un diamant brut, se distinguant par sa justesse technique fulgurante (avec un impressionnant 91% de passes réussies sur ses trois dernières saisons), mais également par son engagement défensif — un véritable bouclier quand ses coéquipiers ont dû batailler pendant plus d'une heure en infériorité numérique.
Bien que certains supporters rennais aient un peu fait la moue – une sorte de réminiscence des temps anciens où il déclarait ne pas être attiré par Rennes – cela n’a pas entamé la détermination de l’homme à la manette. Le staff, le regard pétillant de confiance, lui a confié le capitanat dès son premier match officiel, une marque de respect qui en dit long sur ses nouvelles ambitions.
Avec cette victoire inaugural, aussi douloureuse qu'éprouvante, mais embellie par le sang-froid collectif insufflé par des figures comme Rongier ou Blas, Beye nourrit des rêves de grandeur cette saison, où la concurrence et l'exigence danseront main dans la main au sein d'un effectif tout juste renouvelé. Le Stade Rennais a ainsi entamé sa campagne 2025-2026 de la plus belle des manières avec des points précieux… et un Valentin Rongier en tant que phare d'expérience et d'état d'esprit irréprochable. Une belle aventure ne fait que commencer.
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Supporter inconditionnel de l’Olympique de Marseille depuis toujours, je vis et respire football au rythme de l’OM. Suivi du mercato, analyses tactiques, décryptage des performances et réactions à chaud, je partage avec vous toute l’actualité du club phocéen avec passion et objectivité. Que ce soit au Vélodrome ou à travers les coulisses du club, je m’efforce de vous tenir informés des moindres mouvements qui font vibrer la cité olympienne. Ensemble, vivons la ferveur marseillaise !