06 Mar 2025
Ce lundi, la crème de la crème du football français s'est rassemblée pour tenter de sortir de la tempête qui secoue la discipline. Au programme, un somptueux banquet de discussions entre la ministre des Sports, Marie Barsacq, le président de la Fédération française de football (FFF), Philippe Diallo, et le président de la Ligue de football professionnel (LFP), Vincent Labrune, entourés de figures de proue comme la Direction nationale du contrôle de gestion (DNCG) et le flamboyant fonds d’investissement CVC.
Le menu de cette réunion s'est avéré fort étoffé. Au centre des débats, la crise des droits télévisés s'est invitée à la table, accompagnée d'un plat principal savoureux : le rôle ambivalent du fonds CVC. Le tout saucé d'une bonne dose de réflexions sur la gouvernance du football professionnel. Les clubs, tels des navires en pleine tempête, craignent que la réduction des droits TV ne les envoie directement vers un échouage économique, mettant en péril leur survie.
Les clubs de Ligue 1 et Ligue 2, les canards boiteux du football français, se retrouvent dans une situation comme un joueur face au but vide : paniqués et incapables de concrétiser. La DNCG a prévenu, ne jouant pas les bienveillants, qu'elle exigera des budgets équilibrés, sous peine de rétrogradation administrative pour certains clubs. Autant dire que le suspense est à son comble, et il ne reste qu’un peu de temps avant que le coup de sifflet final ne retentisse.
La part du lion revient à CVC, qui a déversé à torrents 1,5 milliard d'euros dans les caisses de la LFP en échange de 13 % des revenus à vie de la société commerciale. Bien que cette manne financière puisse sembler alléchante, elle soulève des questions brûlantes sur l’indépendance des clubs, comme un éléphant dans un magasin de porcelaine, alliant fébrilité et excitation.
Les grandes manœuvres concernant la gouvernance se dessinent à l’horizon. Philippe Diallo, tel un chef d’orchestre, a annoncé la création de trois groupes de travail, chacun avec un thème comme guide : gouvernance, stratégie économique et contrôle financier. À l’image de virtuoses, ces groupes doivent nous concocter des propositions d’une réforme qui pourrait résonner tel un hymne à la renaissance du football français.
En quête d'inspiration, la FFF et la LFP lorgnent sur l'Angleterre. En effet, qui ne souhaiterait pas s’imprégner du modèle de la Premier League, où les clubs se comportent comme des sociétés commerciales dignes de confiance ? Cette métamorphose pourrait renforcer le rôle de la FFF, tout en permettant à la LFP de s’attaquer aux sirènes des droits TV et du sponsoring avec plus de sérénité.
Marie Barsacq a lancé un vibrant appel à la responsabilité, invitant les dirigeants à prendre conscience des défis à relever. Elle a plaidé pour une lutte acharnée contre le piratage et une amélioration de la sécurité dans les stades, tout en insistant sur le respect accordé aux arbitres, des sentinelles souvent sous-appreciées du football. Il est grand temps que le football français retrouve l'image qu’il mérite.
Bien qu’aucune décision révolutionnaire n’ait été actée à l’issue de cette première rencontre, l’optimisme flotte dans l’air, un peu comme un but inscrit à la dernière minute. Les travaux des groupes de travail devraient mener à une synthèse d’ici la mi-avril, potentiellement le début d'une ère de réformes structurelles significatives, à condition que le vent tourne et que les mesures concrètes viennent réellement redresser ce navire en pleine turbulence.
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Supporter inconditionnel de l’Olympique de Marseille depuis toujours, je vis et respire football au rythme de l’OM. Suivi du mercato, analyses tactiques, décryptage des performances et réactions à chaud, je partage avec vous toute l’actualité du club phocéen avec passion et objectivité. Que ce soit au Vélodrome ou à travers les coulisses du club, je m’efforce de vous tenir informés des moindres mouvements qui font vibrer la cité olympienne. Ensemble, vivons la ferveur marseillaise !
