22 Aug 2025
À l’aube d’une rencontre salvatrice contre le Paris FC, Roberto De Zerbi a fait preuve d’une fermeté glacialement impressionnante lors de sa conférence de presse. L’entraîneur transalpin de l’Olympique de Marseille a décidé de plonger tête la première dans l’orage provoqué par l’altercation entre Adrien Rabiot et Jonathan Rowe, survenue dans l’incubateur à tensions qu’est le vestiaire marseillais après une défaite à Rennes (0-1). Pour lui, il était impératif de « remettre les pendules à l’heure » au sein du club phocéen.
« Dans une institution comme la nôtre, il doit y avoir une hiérarchie. C'est le club qui passe avant tout », a martelé De Zerbi en scrutant les journalistes du regard, comme un général en campagne. La mise à l’écart temporaire des deux joueurs a été une décision collective, mûrement réfléchie avec Medhi Benatia et Pablo Longoria. Le coach insiste : « On ne peut pas tolérer qu’une bagarre éclate dans le vestiaire ; c'est inédit pour moi. »
De Zerbi n’a pas cherché à minimiser les échos chaotiques de cette affaire : « Dans un cadre professionnel, quand deux collaborateurs se battent – comme dans un pub anglais – il faut agir rapidement. »
L’entraîneur souligne qu’il impose une ligne stricte, bâtie sur l’exigence et le respect des règles internes depuis son arrivée à Marseille. Ce genre d’incident, à l’image d’une fissure dans un vase précieux, souligne les failles éthiques ayant pu affaiblir le club ces dernières saisons.
« J’ai mis mon orgueil de côté », confie-t-il, tel un roi sacrifié pour le bien de son royaume. Pour De Zerbi, la priorité reste résolument à l’institution OM, reléguant les individualités et les ego au second plan. Il avoue sa surprise face à cette préparation tumultueuse avant le premier match officiel au Vélodrome : « Jamais je n'aurais imaginé vivre cela ici. »
Le technicien souligne l’importance pour chaque joueur – quel que soit son palmarès ou son statut – d’accepter les décisions, qu’elles soient lumineuses ou obscures, prises par la direction sportive et technique.
Cet épisode pourrait bien être un tournant dans la gestion du vestiaire marseillais sous la houlette de Roberto De Zerbi. Bien que certains proches accusent désormais le coach italien d’avoir attisé les braises avec ses méthodes directes,
la direction sportive demeure ferme dans sa volonté de mettre en place discipline et cohésion autour du projet collectif OM.
La rencontre contre le Paris FC sera observée comme un véritable test grandeur nature… pour évaluer si cette crise a permis au groupe olympien de se rassembler et d’avancer enfin vers ses ambitions retrouvées.
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Supporter inconditionnel de l’Olympique de Marseille depuis toujours, je vis et respire football au rythme de l’OM. Suivi du mercato, analyses tactiques, décryptage des performances et réactions à chaud, je partage avec vous toute l’actualité du club phocéen avec passion et objectivité. Que ce soit au Vélodrome ou à travers les coulisses du club, je m’efforce de vous tenir informés des moindres mouvements qui font vibrer la cité olympienne. Ensemble, vivons la ferveur marseillaise !