14 Feb 2025
Roberto De Zerbi, tel un marin découvrant un port accueillant, prend ses marques à l'Olympique de Marseille. Lors d'une récente conférence de presse, l'entraîneur a laissé transparaître son affection pour la cité phocéenne, un lieu où il semble avoir enfin dégoté son nirvana.
« J’ai besoin de sentir une connexion avec l’endroit où je travaille, sinon j’ai du mal à m’exprimer. » Ces mots ressemblent à une déclaration d'amour à la ville et à ses habitants. Loin d'être un simple technicien, De Zerbi se veut un artiste, façonnant son œuvre au cœur du Vieux Port. Il poursuit : « Je suis venu ici parce que je cherchais un environnement qui me fasse rêver et qui me donne la chair de poule. » On peut dire qu'il a effectivement trouvé un décor de cinéma, avec les supporters en première loge, prêts à vibrer au rythme de ses récits de footballeur.
Comme un architecte planifiant un chef-d'œuvre, De Zerbi, en collaboration avec Medhi Benatia, s'applique à bâtir l'OM de demain. Ensemble, ils jettent les bases d'une dynastie bleu et blanc.
« Quand tu crées une connexion de ce genre, ce n’est plus un travail. » Si seulement tous les métiers offraient cette magie ! Avec un Benatia à ses côtés, prêt à se retrousser les manches, De Zerbi affirme vouloir se transcender pour les supporters. « C’est un des seuls métiers qui te permet de transmettre autant d’émotions à des personnes que tu ne connais pas. » C'est effectivement une scène de théâtre où les acteurs sont des footballeurs et le public, leur âme.
Avec l'arrivée de nouveaux talents comme Ismaël Bennacer, le milieu de terrain de l'OM se transforme en un véritable arène gladiatoriale. Une joute où chaque passe est une épée brandie, chaque dribble un coup d'estoc.
L'arrivée de Bennacer va entraîner un incroyable chamboulement au milieu de terrain, s'enthousiasme De Zerbi, qui ne craint pas cette compétition. Les joueurs tels que Pierre-Emile Højbjerg et Valentin Rongier doivent être sur leurs gardes, car ce duel est une opportunité en or pour les dépasser. Cette concurrence est bénéfique pour l'équipe, car elle pousse les joueurs à se surpasser. Et dans le monde cruel du foot, rien de tel qu'une saine rivalité pour aiguiser les appétits.
Dans cette symphonie footballistique, certains musiciens s'illustrent particulièrement. Amir Murillo, par exemple, est devenu la pierre angulaire de la défense, un véritable mur contre lequel les assauts adverses se brisent. Il a remporté 76,74% de ses duels aériens cette saison, un chiffre qui ferait pâlir d'envie bien des défenseurs sur la scène européenne.
Second du classement des duels aériens, juste derrière un certain Raúl Asencio, Murillo est l'artilleur silencieux de la défense marseillaise. Cette performance, à la fois rassurante et déterminante, est un atout majeur pour un OM qui rêve de fermeté défensive lors de ses prochaines batailles.
De Zerbi, en maestro attentif, sait que sans les supporters, son orchestre serait bien silencieux. L'engagement des fans est le sang qui coule dans les veines de l'équipe, propulsant l'OM vers des sommets inexplorés.
Une victoire face à Saint-Étienne demain lui permettrait d’en partager de nouvelles, à des supporters qui ne demandent qu’à vibrer devant leur équipe. Car après tout, n'est-ce pas dans l'union de l'équipe et de ses fans que réside la véritable magie du football ?
En somme, Roberto De Zerbi, l'architecte des émotions, semble bien décidé à dessiner un avenir flamboyant pour l'Olympique de Marseille, tout en s'appuyant sur une connexion profonde avec la ville, une saine concurrence parmi ses joueurs, et un engagement indéfectible de ses supporters.
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Supporter inconditionnel de l’Olympique de Marseille depuis toujours, je vis et respire football au rythme de l’OM. Suivi du mercato, analyses tactiques, décryptage des performances et réactions à chaud, je partage avec vous toute l’actualité du club phocéen avec passion et objectivité. Que ce soit au Vélodrome ou à travers les coulisses du club, je m’efforce de vous tenir informés des moindres mouvements qui font vibrer la cité olympienne. Ensemble, vivons la ferveur marseillaise !