26 Feb 2025
Le président de l'Olympique de Marseille, Pablo Longoria, se retrouve en pleine tempête médiatique après sa sortie flamboyante à la suite de la défaite cuisante de son équipe 3-0 face à Auxerre. Tel un volcan en éruption, il n’a pas mâché ses mots, accusant l’arbitre Jérémy Stinat et, de manière plus audacieuse, tout le système d’arbitrage français de "corruption." Une déclaration qui a de quoi faire trembler les murs du football tricolore.
Durant cette rencontre amère, le défenseur Derek Cornelius a reçu un second carton jaune, déclenchant ainsi le courroux de Longoria. "C'est de la corruption. Je n'ai jamais vu quelque chose de pareil. Vous pouvez l'écrire : 'Pablo Longoria dit que c'est de la corruption.' Tout a été organisé. C'est planifié, c'est truqué," a-t-il hurlé, l'air de celui qui vient de découvrir que le Père Noël n'existe pas.
Mercredi prochain, Longoria devra faire face à la commission de discipline de la Ligue de Football Professionnel (LFP). Au menu des sanctions, un éventuel banissement de trois matchs pour "comportement excessif ou inapproprié," douze matchs pour "comportement grossier ou injurieux," ou même une interdiction de six mois si ses paroles sont jugées "intimidantes ou menaçantes." Une sorte de passeport pour l'oubli, en somme.
Si le couperet tombe, Longoria se verra interdit d'accès au stade, comme un enfant envoyé au coin, et ne pourra plus participer aux réunions du conseil d'administration de la LFP, où il se pavanait en tant que membre. De surcroît, le syndicat des arbitres a déjà manifesté son intention de poursuivre Longoria pour diffamation, une réponse qui promet de faire du bruit.
Face aux répercussions de son coup de tonnerre, Longoria a cessé d’enflammer les esprits et a présenté ses excuses, affirmant, d'un ton légèrement désabusé, qu'il n'y a pas de corruption dans le football français. Un retournement digne d’un jongleur de cirque, il semblerait.
Le directeur du football marseillais, Mehdi Benatia, est déjà sous le feux des projecteurs, tristement suspendu pour trois mois. Fabrizio Ravanelli, quant à lui, est également dans le viseur après des commentaires controversés sur l'arbitrage. L'incident n’a pas échappé au ministre des Sports, Marie Barsacq, qui n’a pas manqué de rappeler aux présidents de clubs qu’ils sont censés être des modèles d’exemplarité.
Ce scandale s’ajoute à une tension déjà palpable dans le monde du football français, exacerbée par un conflit en cours avec la chaîne britannique DAZN, qui diffusait auparavant huit des neuf matchs de chaque journée. En somme, un cocktail explosif qui remet en question la gestion des relations entre les clubs et les instances dirigeantes, ainsi que la nécessité d’un dialogue constructif pour éviter que le drame ne devienne la norme dans le beau théâtre du football.
Écrit par
Supporter inconditionnel de l’Olympique de Marseille depuis toujours, je vis et respire football au rythme de l’OM. Suivi du mercato, analyses tactiques, décryptage des performances et réactions à chaud, je partage avec vous toute l’actualité du club phocéen avec passion et objectivité. Que ce soit au Vélodrome ou à travers les coulisses du club, je m’efforce de vous tenir informés des moindres mouvements qui font vibrer la cité olympienne. Ensemble, vivons la ferveur marseillaise !
