19 Aug 2025
La première journée de Ligue 1 a laissé un goût amer pour l’Olympique de Marseille, noyé dans un océan d'amertume après une défaite (1-0) face au Stade Rennais, malgré une supériorité numérique. Ce qui devait être un simple faux pas s’est transformé en une véritable tempête dans les coulisses du Roazhon Park.
Entré en scène à la 86e minute, Darryl Bakola (17 ans), la pépite du centre de formation olympien et étoile montante de l'équipe U19 française, a subi un malaise foudroyant juste après le coup de sifflet final. Sa prise en charge par le staff médical a été aussi rapide que l'éclair, et il a vite retrouvé ses esprits. Bien que l'incident n'ait pas eu de conséquences graves, il a laissé une empreinte indélébile sur ses coéquipiers et l’encadrement technique.
Bakola, qui a brillé lors des matchs amicaux estivaux avec sa technique raffinée et son énergie débordante au milieu, incarne la nouvelle génération que l’OM espère faire briller cet exercice. Une étoile qui, espérons-le, ne s'éteindra pas au premier coup de vent.
Dans un climat électrique, déjà teinté de frustration, une altercation a éclaté telle une tempête sur la canicule. Adrien Rabiot, fraîchement débarqué cet été avec plus de 300 matchs professionnels à son actif, s’est fait l’artisan d’un duel verbal et physique avec le jeune Jonathan Rowe. À peine le vestiaire déserté, les deux se sont échangés des coups, Rabiot reprochant à Rowe son manque d'engagement défensif.
Le directeur sportif Medhi Benatia, tel un pompier de service, a réussi à éteindre les flammes de cette altercation. Toutefois, cet incident a acté une fracture dans l’équipe : les deux protagonistes ont été temporairement mis à l’écart du groupe pro, tandis que des sanctions financières pourraient pleuvoir sur leurs têtes comme une pluie d’orage.
Cet épisode vient rendre sombre un début de saison où Marseille nourrissait de grandes ambitions avec un effectif rajeuni. La gestion des jeunes talents comme Bakola, dont on attend qu'il prenne progressivement les rênes, ainsi que la capacité du staff dirigé par Roberto De Zerbi – qui a déjà marqué les esprits à Brighton – à calmer les tensions internes, sera primordiale pour relancer une dynamique positive avant le choc face au Paris FC.
Après avoir enregistré seulement 38% de possession contre Rennes, malgré leur supériorité numérique, et aucune frappe cadrée en seconde période, les Marseillais doivent impérativement se ressaisir collectivement sur le terrain, tout autant qu’en dehors de celui-ci. L'avenir immédiat résidera donc dans une remobilisation sportive tout autant qu'un retour au calme crucial dans les vestiaires olympiens.
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Supporter inconditionnel de l’Olympique de Marseille depuis toujours, je vis et respire football au rythme de l’OM. Suivi du mercato, analyses tactiques, décryptage des performances et réactions à chaud, je partage avec vous toute l’actualité du club phocéen avec passion et objectivité. Que ce soit au Vélodrome ou à travers les coulisses du club, je m’efforce de vous tenir informés des moindres mouvements qui font vibrer la cité olympienne. Ensemble, vivons la ferveur marseillaise !