17 Mar 2025
Dans l'arène brûlante des Classiques de la Ligue 1, où chaque passe peut être synonyme de trahison et chaque dribble une provocation, Adrien Rabiot a fluctué comme un drapeau au vent, attirant tous les regards lors de sa première confrontation avec le Paris Saint-Germain sous les couleurs de l'Olympique de Marseille. Le milieu de terrain de 29 ans, récemment enfilant le maillot marseillais, a été promu capitaine par son entraîneur, Roberto De Zerbi, une décision qui a fait naître des vagues dans un océan déjà agité de rivalités.
Lors de sa conférence de presse, De Zerbi a exposé son choix tel un chef d'orchestre dirigeant un concerto, faisant valoir l'importance de la solidarité dans l'équipe : "Quand quelqu’un est en difficulté dans ma famille, dans mon équipe, les autres doivent se serrer contre cette personne, s’unir." Cette déclaration a résonné dans l’esprit du public marseillais, même si, à Paris, cela a été accueilli avec une pluie de sifflets et des chants acerbes. Le courage d’un entraîneur qui choisit l’unité en pleine tempête, tout en jonglant avec les critiques, a de quoi susciter l’admiration, ou l'ironie, selon le camp.
Sur le champ de bataille du Parc des Princes, Rabiot a été la proie favorite des supporters parisiens, transformé en bouc émissaire des frustrations de la foule. Les sifflements et les cris, le comparant aux anciens transfuges comme Fiorèse, Déhu ou même Heinze, étaient autant de flèches tirées par les partisans d’un PSG en quête de revanche. Luis Enrique, l’entraîneur du PSG, n’a pas été surpris par cet accueil. Pour lui, faire face à une telle tempête rappelle drôlement son propre passage du Real Madrid au FC Barcelone. "Je ne me consacre pas à l’écoute des chants, je me concentre sur mon travail," a-t-il déclaré, lançant une apparente défi à cette symphonie dissonante. Il sait que ce qui diffère le football du tennis, c'est le bruit ambiant chargé de passion.
Malgré une défaite cruelle de 3-1, l'OM se maintient solidement à la deuxième place du classement de la Ligue 1, tel un marin en équilibre sur un navire secoué par des vagues tumultueuses. Sous la baguette de De Zerbi, l'équipe a montré de belles promesses, avec 52 buts inscrits, la deuxième meilleure attaque du championnat, tout en concédant 30 buts. Mason Greenwood, avec 15 buts à son actif, brille en tant que meilleure lumière de l'équipe, se plaçant même comme le deuxième meilleur buteur de la Ligue derrière Ousmane Dembélé. Une saison qui, malgré son caractère épineux, s'annonce encourageante pour l’OM.
Le choix de De Zerbi de nommer Rabiot capitaine, aussi audacieux qu'un acrobate sur un fil, révèle sa volonté de cimenter une équipe autour de valeurs de solidarité en période de turbulences. Face aux sifflets du Parc, Rabiot et ses coéquipiers savent qu'ils doivent cesser de redouter les tempêtes et doivent se concentrer sur l'horizon : la qualification pour la Ligue des Champions, armés de leur jeu offensif flamboyant et de leur unité d'équipe.
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Supporter inconditionnel de l’Olympique de Marseille depuis toujours, je vis et respire football au rythme de l’OM. Suivi du mercato, analyses tactiques, décryptage des performances et réactions à chaud, je partage avec vous toute l’actualité du club phocéen avec passion et objectivité. Que ce soit au Vélodrome ou à travers les coulisses du club, je m’efforce de vous tenir informés des moindres mouvements qui font vibrer la cité olympienne. Ensemble, vivons la ferveur marseillaise !
