20 Mar 2025
Le milieu de terrain marseillais, Adrien Rabiot, s'est retrouvé au cœur d'une tempête médiatique lors du dernier choc entre l'Olympique de Marseille et le Paris Saint-Germain. Au Parc des Princes, les supporters parisiens ont transformé leur amour du jeu en une véritable guerre froide, laissant éclater leur colère sur leur ancien prodige avec des chants et des banderoles qui feraient rougir le plus irréductible des hooligans.
Rabiot, figure emblématique du PSG pendant plus de 200 matches de 2012 à 2019, a reçu un accueil aussi chaleureux qu'un glaçon dans un sauna. Ce traitement glacial est le résultat de son transfert à la Juventus et de son retour en Ligue 1 sous les couleurs de l'ennemi juré marseillais. Pour les fans du PSG, c’est comme si une trahison avait été commise sous leurs yeux écarquillés.
Pendant la rencontre, les supporters parisiens ont déployé un arsenal de chants et de banderoles, visant non seulement Rabiot mais aussi son entourage familial. Les insultes ont balayé les tribunes telles des rafales de vent mordant, atteignant sa mère, Véronique, qui est aussi son agent, et même le souvenir de son père décédé. "Insulter une mère, et un père décédé... Vous devrez payer un jour. Vous n'emporterez rien au paradis. Croyez-moi. Nasser, vous pouvez avoir tout l'argent du monde et même plus, mais vous ne pouvez pas acheter la classe." a-t-il posté sur les réseaux sociaux, transformant sa douleur en une magnifique leçon de dignité.
La mère de Rabiot, armée de son courage, a annoncé son intention de porter plainte pour ces attaques odieuses. Philippe Diallo, président de la Fédération Française de Football, est monté au créneau pour soutenir le joueur et dénoncer ces agissements. Les autorités françaises sont désormais sommé de sévir contre ces violences psychologiques déguisées en chants de supporters. Des groupes de campagnes, tel Rouge Direct, exhortent à un coup de balai dans ce marasme, en appelant les ministres et les responsables de la fédération à garantir que ces comportements illégaux ne soient pas seulement des mots en l'air.
Ce type d'incidents ne cesse de polluer l’atmosphère déjà chargée des stades de Ligue 1. Des chants anti-gay et des insultes racistes se sont incrustés tels des graffitis indélébiles sur les murs de nos lieux de sport. La législation française prévoit pourtant des sanctions drastiques, incluant jusqu'à un an de prison et une amende de 45 000 euros pour les propos haineux dans l'espace public.
Le PSG a déjà été étrillé par le passé pour des exactions similaires, subissant des sanctions avec la fermeture partielle du Parc des Princes. Les marseillais, quant à eux, n’échappent pas à la critique, ayant également été épinglés pour des chants déplacés. Les référés français ont le pouvoir d’interrompre le jeu en cas de comportements discriminatoires, mais il semble que ce pouvoir ait pris des vacances bien méritées lors de ce match.
Ces événements soulèvent des interrogations non seulement sur la conduite des supporters, mais aussi sur l’impact de ces comportements sur les joueurs. Cela met en lumière l'urgence d'une mobilisation pour mettre un terme à de tels incidents et offrir au football français un avenir plus pur.
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Supporter inconditionnel de l’Olympique de Marseille depuis toujours, je vis et respire football au rythme de l’OM. Suivi du mercato, analyses tactiques, décryptage des performances et réactions à chaud, je partage avec vous toute l’actualité du club phocéen avec passion et objectivité. Que ce soit au Vélodrome ou à travers les coulisses du club, je m’efforce de vous tenir informés des moindres mouvements qui font vibrer la cité olympienne. Ensemble, vivons la ferveur marseillaise !
