30 Mar 2025
La Juventus, club aux ambitions démesurées, a décidé de changer de cap en nommant Igor Tudor comme nouveau maestro de l’équipe. Après une aventure tumultueuse de neuf mois avec Thiago Motta, qui marquait une période aussi instable qu'une tempête sur le golfe de Naples, la direction a tranché dans le vif suite à une triste double défaite, marquée par un 3-0 dévastateur contre la Fiorentina et un 4-0, une véritable fessée, à domicile contre l'Atalanta. Ces résultats sont venus secouer le navire de la Juventus, qui se retrouvait en cinquième position au classement de la Serie A, comme un paquebot à la dérive dans une mer agitée.
Thiago Motta, qui avait suscité de l'espoir après avoir conduit Bologna vers la Ligue des Champions, s’est finalement révélé être un architecte dont les plans ont pris l’eau. Malgré une série de 21 matchs de championnat, où l’équipe faisait montre d’une remarquable capacité à ne pas perdre — souvent grâce à un enchâssement de 13 matchs nuls — la dernière destination de sa route a été un précipice. Les récentes déculottées ont scellé son sort : un dernier adieu pour un jeune entraîneur prometteur mais malheureux.
À 46 ans, Igor Tudor revient dans son ancienne maison, après avoir été un solide défenseur de la Juventus entre 1998 et 2007. Ancien lieutenant d’Andrea Pirlo, Tudor a affûté ses armes comme entraîneur avec Hajduk Split avant de naviguer à travers l’Italie avec Udinese, Vérone et enfin Lazio, où il a terminé sa dernière saison avec une qualification pour la Ligue Europa. Cependant, c'est avec son ancien club qu'il espère écrire une nouvelle histoire, loin des ombres qui ont récemment assombri le club.
Le nouvel entraîneur a signé un contrat jusqu'à la fin de la saison, avec une possible prolongation automatique si la Juventus se glisse à nouveau en Ligue des Champions, comme un serpent qui retrouve son terrier. Néanmoins, la direction a gardé son épée de Damoclès prête à être dégainée jusqu'au 30 juillet. Tudor, tel un chef d’orchestre en quête d’harmonie, a insisté sur l'importance d'une mentalité robuste et d'une discipline de fer, chevaliers d’un combat à mener pour redorer le blason du club. Son audace tactique se traduira par une adoption d'une formation 3-4-2-1, un schéma qui promet de faire vibrer les cordes offensives tout en récoltant des fruits sans devenir obsédé par la possession.
Pour son premier match, Tudor se frottera à Genoa, un test révélateur, comme un premier rendez-vous, suivi d’un périple à Rome pour défier les lutteurs de la capitale. La Juventus se trouve actuellement à un point des places de la Ligue des Champions, une lutte acharnée ressemblant à une course à pied sur une route pavée de difficultés. Ce duel contre Genoa se présente comme un tremplin pour le renouveau, un instant propice pour faire jaillir les éclairs d’une renaissance.
Concernant sa rétribution, Tudor percevra un salaire de 500 000 euros jusqu'à la fin de la saison. Son engagement a franchi les frontières, le nouvel entraîneur ayant effectué un long voyage en voiture depuis Split, un témoignage de son ardeur à embrasser ce défi. Une petite épopée, certes, mais pour un grand homme qui revient à la maison.
Tudor, en tacticien prudent, a exprimé sa reconnaissance envers le club tout en appelant au soutien indéfectible des fans. Affichant une foi indéfectible en ses poulains, il a également souligné l’importance de travailler sur les aspects tactiques et motivationnels. Randal Kolo Muani, Dusan Vlahovic et Khéphren Thuram sont perçus par lui comme des joyaux à polir, éléments clés dans ce chemin semé d'embûches vers le succès. La route est encore longue, mais Tudor est prêt à faire danser son équipe au rythme d'une symphonie victorieuse.
Écrit par
Supporter inconditionnel de l’Olympique de Marseille depuis toujours, je vis et respire football au rythme de l’OM. Suivi du mercato, analyses tactiques, décryptage des performances et réactions à chaud, je partage avec vous toute l’actualité du club phocéen avec passion et objectivité. Que ce soit au Vélodrome ou à travers les coulisses du club, je m’efforce de vous tenir informés des moindres mouvements qui font vibrer la cité olympienne. Ensemble, vivons la ferveur marseillaise !
