19 Apr 2025
Medhi Benatia, le maestro du football à l’Olympique de Marseille (OM), ne mâche pas ses mots en qualifiant l’environnement du club de véritable manège émotionnel. Dans une intervention récemment relayée, Benatia a affirmé que les maux de l’équipe ne viennent pas tant d’un manque de talent, mais plutôt d’un **syndrome de l’autruche** où chacun semble se cacher dans son coin lorsque le vent tourne.
« Je n’ai jamais été témoin d’un univers où, dès les premiers coups de vent, les coéquipiers se retournent les uns contre les autres », a-t-il lâché, comme un capitaine voyant son vaisseau prendre l’eau. Les tensions internes, selon lui, sont une tempête invisible qui perturbe la navigation.
Sur la mer houleuse du marché des transferts hivernal, Benatia a reconnu que les efforts pour étoffer la défense ont été plus difficiles que prévu. Les sirènes de l’entraîneur Roberto De Zerbi, appelant à la rescousse deux nouveaux défenseurs centraux, n’ont pas trouvé écho. Des noms comme Kalidou Koulibaly, Jakub Kiwior et Benoît Badiashile ont flotté au-dessus du stade, mais sont tous tombés à l’eau. Kiwior, désormais rayonnant à Arsenal, et Badiashile, freiné par une blessure, font partie des opportunités perdues.
« Nous avons fait des efforts pour des pistes prometteuses, mais la réalité s'est heurtée à nos ambitions », a-t-il noté, presque avec une pointe de mélancolie, en défendant les choix du club lors de cette fenêtre de transfert tumultueuse.
La défense marseillaise, tel un château de cartes, s’est effondrée trop souvent cette saison. Les renforts tant attendus n’ont pas permis de colmater les brèches. **Statistiquement parlant**, l’OM a connu des défaites cuisantes, dont un 3-0 qui résonne tel un gong du désespoir.
« Les performances sur le papier n’ont rien à envier au premier semestre, mais les lapsus mentaux ont été fatals », a-t-il admis, dévoilant ainsi les failles d’une équipe qui semble à la croisée des chemins.
Dans un retournement digne d’un drame, Benatia a révélé une clause qui le lie indéfectiblement à Pablo Longoria, le président de l’OM. En clair, si le président prend la tangente, lui aussi s’envolera.
« Mon avenir est intriqué à celui de Pablo Longoria. Son départ sera le mien », a-t-il déclaré, mettant en lumière une loyauté qui, dans le monde du football moderne, est aussi rare qu’un passé parfait.
Alors que l’horizon s’assombrit et qu’une participation à la prochaine Ligue des Champions semble s’éloigner comme un mirage, Benatia dépeint un tableau alarmant. **Une apocalypse footballistique**, c’est ainsi qu’il perçoit la situation. Malgré tout, l’optimisme n’est pas encore complètement noyé. Les défis sont nombreux, mais l’envie de redresser la barre est palpable.
« Nous avons l’impératif de ramer avec force pour restaurer notre fierté et garantir un avenir radieux à l’OM », a-t-il conclu, tel un capitaine déterminé à ne pas abdiquer malgré les tempêtes qui s’annoncent.
Écrit par
Supporter inconditionnel de l’Olympique de Marseille depuis toujours, je vis et respire football au rythme de l’OM. Suivi du mercato, analyses tactiques, décryptage des performances et réactions à chaud, je partage avec vous toute l’actualité du club phocéen avec passion et objectivité. Que ce soit au Vélodrome ou à travers les coulisses du club, je m’efforce de vous tenir informés des moindres mouvements qui font vibrer la cité olympienne. Ensemble, vivons la ferveur marseillaise !