L'Olympique de Marseille : Quand le Ritito Se Transforme en Tragédie

24 Apr 2025

L'Olympique de Marseille : Quand le Ritito Se Transforme en Tragédie

L'Olympique de Marseille ou l'art du "ritiro" tragico

Dans un théâtre de l'absurde, la dernière pièce de l'Olympique de Marseille (OM) se joue sur la scène romaine, avec un "ritiro" qui, au lieu d'apporter la paix des esprits, semble réveiller les fantômes du doute. Le journaliste Nabil Djellit, habillé de son costume de critique acerbe, n'a pas tari de sarcasme à l'égard de cette décision.

La comédie du camp d'entraînement

Pour Djellit, le choix de l'OM de s'exiler à Rome pour un camp d'entraînement prolongé ressemble à un épisode saugrenu d'une téléréalité où tout est amplifié, et rien n'est vraiment sérieux. "Marseille, c’est extraordinaire. Il y a les Marseillais à Dubaï, à Miami, et maintenant les Marseillais à Rome. Ils étaient bien Ligue 1, non ?" lance-t-il, avec la délicatesse d'un humoriste du dimanche, soulignant l'absurdité de la situation. On se demande vraiment si c'est un club de football ou une agence de voyage.

Entre confessionnal et drame

Avec une verve humoristique, il dépeint les scènes d’un confessionnal fictif où les protagonistes de cette tragédie sportive se relaient : "Tu as l’impression qu’ils passent au confessionnal. Un coup c’est Longoria, un coup c’est Benatia." Comme si l’équipe n’était pas simplement en quête de résultats, mais en train de jouer un rôle dans une saga dramatique à rebondissements.

Roberto De Zerbi et ses névroses

Quant à l'entraîneur Roberto De Zerbi, Djellit le peint comme un personnage d'une comédie désenchantée : "un monde parallèle où il se crée des névroses alors que la situation est loin d’être catastrophique au classement." Dans son univers, les montagnes sont peut-être des collines, mais il semble ignorer que le classement n’est pas encore en berne. Comme un chef d'orchestre perdant son tempo, il génère des désaccords là où l’harmonie pourrait régner.

Pression supplémentaire sur les joueurs

Cette retraite à l'italienne, censée apaiser les tensions, pourrait bien être un fardeau supplémentaire pour des joueurs déjà sous le feu des projecteurs. Djellit indique que cette escapade est comme une pierre de plus dans l'equation : elle pourrait ajouter une pression inutile avant leur match contre Brest, comme si le poids des attentes ne suffisait pas déjà.

Un camp d'entraînement, vraiment ?

La conclusion de Djellit résonne comme un adage : "s’il suffisait de partir au vert pour gagner des matchs, cela se saurait." Ce qui, en d'autres termes, veut dire que l'OM semble croire que la magie d'un bon résultat se trouve dans des paysages pittoresques plutôt que dans le travail acharné sur le terrain. Tout cela dans un décor somptueux, le prestigieux Riano Athletic Center, où les joueurs, logés dans le luxueux hôtel Cavalieri Waldorf Astoria, semblent avoir plus de chances de croiser des stars du cinéma que de redresser la barre sur le terrain.

Aujourd'hui, l'OM navigue entre l'art du football et le cirque médiatique. Espérons simplement que cette escapade romaine ne se transforme pas en un road movie tragique. Car à Marseille, les supporters attendent des buts, pas des scénarios déjà vus en télévision.

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Écrit par

Mathieu Renaud

Supporter inconditionnel de l’Olympique de Marseille depuis toujours, je vis et respire football au rythme de l’OM. Suivi du mercato, analyses tactiques, décryptage des performances et réactions à chaud, je partage avec vous toute l’actualité du club phocéen avec passion et objectivité. Que ce soit au Vélodrome ou à travers les coulisses du club, je m’efforce de vous tenir informés des moindres mouvements qui font vibrer la cité olympienne. Ensemble, vivons la ferveur marseillaise !