16 Apr 2025
Pablo Longoria, le capitaine du navire olympien depuis février 2021, navigue dans des eaux tumultueuses. Les questionnements sur sa capacité à porter le lourd costume de président font surface, tel un iceberg menaçant la coque du navire. On pourrait dire que sa rodéo présidentialiste est plus une danse maladroite qu'une valse élégante.
« Est-ce que le métier de président lui plaît vraiment ? » s'interroge un expert du jeu, remettant en question la capacité de Longoria à mener le club avec la prestance requise. On pourrait presque le voir dans un rôle de chef d’orchestre, mais ressemblant plus à un tambour mal accordé qu'à un maestro du son.
Longoria a construit un parcours professionnel qui rappelle un électrocardiogramme : une montée rapide et des descentes soudaines. De recruteur à l'Atalanta, en passant par des rôles de responsable du recrutement à Sassuolo et à la Juventus, il s'est forgé une riche expérience. Pourtant, cette pluie de réalisations ne semble pas suffisante pour mener le bal au poste de président.
« C’est un directeur sportif amélioré, mais être président, c’est un tout autre métier ! » soulignent les observateurs, rappelant que jongler avec des talents sur le terrain ne prépare pas forcément à jongler avec les enjeux de la présidence.
Cette saison, l’OM a pris le risque de jouer les provocateurs dans l'arène de l'arbitrage, tandis que Longoria, tel un gladiateur au cœur de l'arène, s'est attiré des ennuis. Sa suspension de 15 matchs ferme, à la suite de critiques acerbes sur l’arbitrage, a eu l'effet d'une balle perdue dans un match crucial.
« Il aurait dû dire “On va dans le mauvais sens, ce n’est pas à nous de faire ça” », rappelle un ancien joueur. Si Longoria est la figure phare, il devrait incarner la sagesse et la tempérance, plutôt que de se laisser emporter par une tempête émotionnelle.
Le mercato hivernal, souvent synonyme de renouveau, a agi comme un coup de frein brutal sur la dynamique du club. Malgré l'arrivée de recrues prometteuses, comme l'illustre Alexis Sanchez, les résultats ont été bien trop en dessous des attentes. Il semble que Longoria, dans son rôle de président, ait voulu ajouter du piment sans réaliser qu'une bonne recette nécessite aussi de la patience.
« Est-ce que le costume de président n’est pas trop grand pour Longoria ? » s’interroge avec un brin d'ironie. Peut-être que le dernier règne de robes de président lui pèse sur les épaules.
Au milieu de cette tempête, Longoria s’est lancé dans un vibrant appel à l’unité, tel un chef de guerre exhortant ses troupes sur le front. « Nous ne sommes pas là pour désigner des coupables. Ni pour alimenter le bruit, » a-t-il déclaré, tentant de rassembler les cœurs et les esprits. Cependant, s'est-il heurté aux limites de la rhétorique face à l’urgence de la réalité ?
Alors que le dénouement de la saison approche tel un match décisif, l’avenir de Longoria au sein du palace phocéen devient aussi incertain qu’un penalty à la dernière minute. Les murmures s’intensifient et la pression monte, laissant planer un doute sur sa capacité à transformer le club en champion.
« On aura besoin de tout le monde. Sur le terrain, dans les bureaux, et dans les tribunes. Et nous allons y aller. Sans bruit. Sans peur. Avec détermination, » a conclu Longoria, mais sa déclaration peut-elle tenir face aux tempêtes à venir ? Seule la suite de la saison nous le dira.
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Supporter inconditionnel de l’Olympique de Marseille depuis toujours, je vis et respire football au rythme de l’OM. Suivi du mercato, analyses tactiques, décryptage des performances et réactions à chaud, je partage avec vous toute l’actualité du club phocéen avec passion et objectivité. Que ce soit au Vélodrome ou à travers les coulisses du club, je m’efforce de vous tenir informés des moindres mouvements qui font vibrer la cité olympienne. Ensemble, vivons la ferveur marseillaise !
