10 May 2025
Roberto De Zerbi, le chef d'orchestre de l'Olympique de Marseille (OM), se retrouve à jongler entre la symphonie des succès et les dissonances des choix discutables des jurys. Avec son équipe scintillante, classée deuxième au tableau de la Ligue 1, il a récemment fait montre d’un mélange savoureux de fierté et de frustration face à des décisions qui semblent avoir éludé le bon sens.
Tandis que l’OM enchaîne les victoires comme un chef pâtissier maniant la pâte à choux, De Zerbi observe avec des yeux de hibou les nominés pour les trophées UNFP et se rend compte qu'il n'y figure pas, tout comme un excellent vin oublié sur une étagère. Toutefois, loin d’ériger un autel au ressentiment, il recentre son focus sur la déception d'avoir vue son équipe, ses joyaux, passer à la trappe dans les diverses catégories de récompenses.
Dans une envolée lyrique, De Zerbi a qualifié d'agaçante l'absence de ses deux prodiges, Adrien Rabiot et Mason Greenwood, des palmarès des meilleurs joueurs du championnat. Cette omission, telle une mouche dans une belle salade, lui a apporté une touche de stress inattendue, à tel point qu’il avoue avoir fumé plus de cigarettes qu’à l'accoutumée pour relâcher la pression. En somme, une recette peu recommandable pour un entraîneur.
Le technicien ne manque pas d’éclaircir que malgré les mésaventures des distinctions, l'OM a de bonnes chances de se frayer un chemin de retour vers les cimes de la Ligue des Champions la saison prochaine. Pourtant, sa déception est palpable lorsqu'il évoque la situation de Geronimo Rulli, le héros des cages marseillaises, comme le seul à se frotter à la consécration, en lice pour le titre convoité de meilleur gardien de la saison en Ligue 1.
Reconnaissant les petits génies parmi les entraîneurs nommés, De Zerbi a subtilement glissé des compliments à l'égard de Luis Enrique, Bruno Genesio, Adi Hutter, Liam Rosenior et Eric Roy, les qualifiant de "grands entraîneurs". Sa langue n’a pas glissé vers la jalousie, laissant entendre qu’il préfère jouer sur le terrain que dans les coulisses de la politique sportive.
À travers ses commentaires, De Zerbi fait ressortir une fierté indéniable pour les exploits de son équipe, tout en laissant entrevoir une pointe de déception face à l’indifférence à l'égard de ses atouts majeurs. Malgré cette valse des omissions, l'OM persiste et signe, s'armant pour viser les sommets et se préparer à une saison où les promesses sont aussi inaltérables que les chants de la fans marseillais.
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Supporter inconditionnel de l’Olympique de Marseille depuis toujours, je vis et respire football au rythme de l’OM. Suivi du mercato, analyses tactiques, décryptage des performances et réactions à chaud, je partage avec vous toute l’actualité du club phocéen avec passion et objectivité. Que ce soit au Vélodrome ou à travers les coulisses du club, je m’efforce de vous tenir informés des moindres mouvements qui font vibrer la cité olympienne. Ensemble, vivons la ferveur marseillaise !