17 Apr 2025
Roberto De Zerbi, le chef d'orchestre de l'Olympique de Marseille, tente actuellement de faire vibrer les cordes de son groupe dans une symphonie de succès, mais il semble que les notes dissonantes se multiplient. Après un début de saison où l'espoir brillait autant que le soleil sur la Côte d'Azur, les performances récentes de l'équipe plongent plutôt vers un ton morose, semant des doutes dans l’esprit des supporters.
De son côté, Mason Greenwood, jeune prodige aux pieds agiles, a fait une entrée remarquée en scène avec ses 17 buts toutes compétitions confondues, illuminant le Vélodrome comme un feu d’artifice. Pourtant, son mentor, De Zerbi, le pousse à trouver un rythme plus constant sur la pelouse, comme un danseur dans un ballet imposant, surtout face aux exigences d’une campagne qui s’annonce aussi ardue qu'un marathon en plein été.
La récente débâcle 3-0 face à l’AS Monaco a agité les esprits, entrainant un tourbillon de critiques de la part des anciens gloires du club. Christophe Dugarry, tel un vautour planant au-dessus du désastre, n’a pas mâché ses mots envers l’entraîneur italien, qui semble, selon lui, naviguer à vue. Dugarry a évoqué des joueurs desservis qui évoluent loin de leurs meilleures positions, laissant penser que De Zerbi n’a pas encore trouvé la bonne formule pour faire briller son équipe.
Toutefois, dans ce bal des critiques, le président Pablo Longoria est resté en première ligne avec un soutien indéfectible. Sur LinkedIn, il a ainsi brandi son épée en affirmant que le destin de l’équipe repose entre ses mains, avec un objectif clair : vaincre Montpellier pour se maintenir dans le saint des saints du top trois.
Mais le vent n’est pas en faveur de l’OM. Cinq défaites en sept matchs de Ligue 1 ont fait chuter le club au classement, le reléguant à la troisième place, tandis que Monaco danse désormais élégamment en seconde position. Lyon, Lille, et Strasbourg n’ont qu’à deux points, comme des lions affamés, prêts à bondir pour profiter de la moindre faiblesse de l’équipe phocéenne. La qualification pour la Ligue des Champions devient ainsi un mirage, un rêve qui s’éloigne à mesure que le temps passe.
Malgré tout cela, De Zerbi garde espoir et ambitionne de transformer Mason Greenwood en une légende vivante du club, le comparant même à des titans tels que Jean-Pierre Papin et Dimitri Payet, entretenant ainsi l'espoir d'une renaissance.
À l’ombre de la tourmente, l’avenir de De Zerbi est lui aussi en jeu. L’AC Milan, dont le regard s’est porté sur lui pour la prochaine saison, a déjà fermé la porte, privilégiant à présent le profil de Massimiliano Allegri. Cela laisse De Zerbi à la croisée des chemins, comme un marin sans boussole dans une tempête. Son avenir au sein de l’institution marseillaise dépendra en grande partie de sa capacité à ramener l’équipe vers le sentier de la Ligue des Champions, le soutien de Longoria et les performances des joueurs, notamment Greenwood, étant des clés essentielles dans cette quête.
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Supporter inconditionnel de l’Olympique de Marseille depuis toujours, je vis et respire football au rythme de l’OM. Suivi du mercato, analyses tactiques, décryptage des performances et réactions à chaud, je partage avec vous toute l’actualité du club phocéen avec passion et objectivité. Que ce soit au Vélodrome ou à travers les coulisses du club, je m’efforce de vous tenir informés des moindres mouvements qui font vibrer la cité olympienne. Ensemble, vivons la ferveur marseillaise !
